Concerts à la Chapelle du Vieux Rompon, samedi 7 août 20h30 et dimanche 8 août 17h
Récital de piano par Marc Pantillon.
Chers amis de Rompon,
Après un merveilleux week-end (24 et 25/07) de concerts en trio : flûte, violoncelle et piano, nous retrouvons une formule que Jeanne Bovet, fondatrice de nos concerts, prisait tout particulièrement : le récital de piano. En effet, ce prochain week-end des 7 et 8 août, nous aurons le bonheur de la visite d’un fidèle habitué des lieux : le pianiste suisse Marc Pantillon, dans un programme romantique où figureront Heller, Beethoven et Schumann.
Tout d’abord Stephen Heller. Qui donc connaît encore ce compositeur hongrois ayant passé une grande partie de sa vie à Paris ? Ami de Chopin, à qui on le comparait à l’époque, proche de Schumann par son inspiration, il est aujourd’hui bien injustement oublié. Artiste pétri de poésie, proche de la nature, il aime les atmosphères intimistes. Pour sûr nous aurons un profond plaisir à découvrir ces belles pages que sont ces « Promenades d’un Solitaire », servies par un spécialiste de ce compositeur. En effet, Marc Pantillon a gravé au disque les œuvres du maître hongrois (Claves, 1998).
Ludwig van Beethoven - sonate « la Tempête ». En 1802, la surdité du grand compositeur allemand se fait de plus en plus prégnante. Beethoven se réfugie dans la composition qui est comme un antidote à ses souffrances psychologiques. Le sous-titre « la Tempête » a été choisi par Beethoven et fait référence à la pièce éponyme de Shakespeare. Cette œuvre est pétrie d’un climat étrange et inquiétant, et est traversée de tensions, de contrastes et de questionnements. Czerny a comparé le final à un galop de cheval.
Robert Schumann - Scènes de la forêt. Cette œuvre, métaphore d’une promenade en forêt, est un hymne à la nature. Elle est composée de tableaux tour à tour tendres, amusés, faussement sérieux, mystérieux ou encore émerveillés, et nous immerge dans l’univers poétique de Schumann. Quelles émotions allons-nous revivre dans ces scènes toutes de simplicité ! Et que dire si l’on songe qu’il s’agit de la dernière œuvre que Schumann dédie au piano, avant que son hyper-sensibilité ne l’emporte, et qu’il y apporta un soin tout particulier tant elle était précieuse à ses yeux. En ce sens, la dernière pièce : « Adieu » n’est-elle pas prémonitoire ?
Venez nombreux apprécier ces chefs d’œuvres lors de ces deux récitals qui promettent d’être uniques et plein d’émotions.
Par ailleurs, et toujours en rapport aux conditions sanitaires, nous avons opté pour limiter la jauge de la chapelle à 50 personnes afin de respecter scrupuleusement les directives. Prévoyez-donc de venir avec suffisamment d’avance. Nous nous réjouissons de vous retrouver !